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S

aint-Pierre,

notre commune, notre avenir !

Élections municipales 15 et 22 mars 2026

La vitalité de notre commune passe par un équilibre entre résidences principales et résidences secondaires qui ne peut pas s’obtenir par la seule contrainte.

Le tourisme familial, des saint-pierrois revenant chaque année se ressourcer au pays est en adéquation avec l’identité de notre commune,
construite dans le temps, par les générations qui s’y sont succédées. Il a contribué à maintenir le charme et l’attrait des villages, des ports, des
plages, des calvaires, des vieilles demeures de Saint- Pierre.

Ces dernières décennies, des citadins, attirés par l’authenticité de notre cadre de vie, ont choisi Saint Pierre comme lieu de villégiature. Le phénomène est massif puisque 66% des logements de la commune sont des résidences secondaires. Dans ce contexte, l’identité même de Saint-Pierre est en danger.

La commune connaît une pression immobilière forte qui interdit désormais, quasiment , aux résidents locaux l’accès à des logements abordables.
Les conséquences sur la vie locale sont visibles. La commune perd ses commerces. Les entreprises à s’y implanter sont rares. La natalité est déclinante (10 naissances en moyenne par dans les 10 dernières années), les écoles sont menacées à court terme, la population vieillit, Saint-Pierre est engagée comme beaucoup de stations balnéaires dans une trajectoire qui pourrait conduire à être, surpeuplée 3 semaines en haute saison, et désertée l’hiver.

La question n’est pas de réduire l’activité touristique, donnée nécessaire à l’économie de la commune. Tout au contraire, il s’agit de préserver son identité pour maintenir son attrait et attirer une nouvelle clientèle hors saison. Mais il importe par ailleurs, et c’est la condition essentielle, de développer l’économie locale tout au long de l’année pour faire vivre le territoire, ses commerces, ses entreprises, ses écoles, ses associations. Les mesures radicales comme la limitation des locations saisonnières à une par foyer fiscal, ou, la possibilité donnée par la loi Lemeur, d’interdire la construction de résidences secondaires sur les sites touristiques sont à utiliser avec discernement. Ces 2 outils peuvent, en effet, participer à l’organisation d’un équilibre entre le développement touristique et les conditions de vie des habitants, par la priorité donnée aux résidents permanents et la protection du patrimoine. Mais utilisés de manière trop rigide, ils conduiront à coup sûr à des contournements, porteront atteintes au secteur de l’immobilier local, entraineront une nouvelle flambée des prix de l’immobilier secondaire et principal. Ils doivent être mis en œuvre avec discernement, en concertation avec la population. Ils doivent surtout, être corrélées à une politique de relance de l’activité, et de création de logements sociaux à coûts modérés, faute de quoi, elles manqueront leur objet.